
Immobilier en Israël : une stabilité du marché sous régulation, mais une forte demande internationale – Analyse par Laurence Zemour à Raanana
- 12/05/2025 - 13h04
Le marché immobilier israélien reste globalement stable en 2025, malgré un recul notable du volume des ventes. Selon un récent rapport de Yedioth Ahronoth, cette baisse est directement liée à la nouvelle régulation gouvernementale, qui encadre plus strictement les conditions d’achat et de financement.
Fin progressive des formules 10/90 et 20/80 : un marché assaini, mais plus exigeant
Les formules d’achat différé 10/90 ou 20/80, qui permettaient de régler l’essentiel du prix à la remise des clés, sont désormais limitées à seulement 10 % des projets immobiliers neufs. Cette décision, visant à réduire les risques et mieux encadrer le crédit immobilier, a naturellement ralenti la dynamique des ventes, en particulier chez les primo-accédants et les investisseurs.
« Nous constatons à Raanana comme ailleurs une baisse du volume de transactions, mais une demande toujours soutenue, notamment sur les biens de qualité avec mamad », explique Laurence Zemour, spécialiste du marché immobilier israélien.
Des prix globalement stables, avec un ajustement sur les biens sans mamad
Malgré ce contexte plus réglementé, les prix de l’immobilier en Israël restent relativement stables. Les seules baisses significatives concernent les appartements sans mamad, qui sont désormais moins prisés, notamment en raison des exigences sécuritaires accrues.
À Raanana, ville prisée par de nombreuses familles francophones, la demande reste forte, notamment pour des biens neufs, bien situés, proches des écoles et des services communautaires. Les appartements avec terrasse, parking et ascenseur – et bien entendu dotés d’un mamad – conservent toute leur valeur.
Une demande étrangère qui ne faiblit pas
Malgré les contraintes locales, la demande internationale explose. Les candidats à l’Alya en provenance de France, de Belgique, du Canada ou des États-Unis cherchent à anticiper leur arrivée ou à investir dans une valeur refuge. L’immobilier en Israël, et plus particulièrement dans des villes comme Raanana, Netanya ou Jérusalem, reste une priorité.
« Chaque semaine, je reçois des appels de familles de la diaspora qui souhaitent sécuriser un bien en Israël, soit pour leur Alya prochaine, soit comme placement à long terme », ajoute Laurence Zemour.
Conclusion : un marché stable, réglementé, mais toujours porteur
Malgré une réglementation plus stricte, le marché israélien reste dynamique sur des segments ciblés. Pour les investisseurs étrangers et les futurs olim, c’est le moment de s’informer, de comparer et d’être accompagnés par un professionnel de confiance à Raanana, comme Laurence Zemour, pour saisir les opportunités encore disponibles.